Informations complémentaires
ISBN | 9782356877062 |
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Pages | 0 |
Format | 16,5×23 |
20.00€
Les choses, même inanimées, sont porteuses de rapports et de conflits sociaux. Qu’il s’agisse des objets de désirs ou des propriétés garanties par le droit des sociétés modernes, les objets cristallisent des enjeux dont nous oublions la teneur. Les individus ne forment pas un « corps social » par un rapport direct entre leurs affects et la société comme tout, représentée par un chef. Il y faut la médiation des choses. D’ailleurs la société est-elle un tout ?
Les choses produites et les choses échangées, celles qu’on adore ou qu’on transmet ont l’air de se taire mais elles contiennent, à tous les sens du terme, le réel des rapports sociaux. C’est ce qu’ont bien aperçu Hegel et Marx. Mais en proposant le modèle de rapports sociaux transparents, qui ne seraient pas rendus illusoires par le droit abstrait ou par le fétichisme de la marchandise, ils ne nous ont pas dit comment organiser politiquement l’opacité des choses.
Monique David-Ménard a une double carrière de professeure de philosophie/ directrice de recherches (Université Paris-Diderot) et de psychanalyste. Ses travaux sont tous transdisciplinaires. Elle est actuellement vice-présidente de la société de Psychanalyse Freudienne.
En librairie en septembre 2020,
ISBN | 9782356877062 |
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Pages | 0 |
Format | 16,5×23 |