Informations complémentaires
Format | 13 x 20 |
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ISBN | 9782385190651 |
Pages | 240 |
22.00€
Entre révolutions, guerres et autres formes encore, la question de la violence s’est imposée à Camus comme à une grande partie de ses contemporains, soucieux qu’ils étaient de penser une époque particulièrement marquée par ses conséquences concrètes dans le monde. Dans cet ouvrage inspiré, l’auteur nous montre comment la manière dont Camus aborde ce problème philosophique s’inscrit pleinement dans son époque, d’autres diront dans son « moment », tout en faisant apparaître une certaine originalité.
Le premier signe de cette originalité tient dans la façon dont il a cherché à représenter la violence dans sa diversité. De la bagarre d’enfants à la réalité crue de la guerre et de la révolution, en passant par le suicide ou encore le meurtre, cette diversité tient autant dans les formes évoquées que dans les acteurs dépeints.
Le deuxième signe concerne le contenu de cette approche et les pistes de réflexions voire de prises de positions qu’il y développe. Soucieux de se concentrer sur ce que fait la violence aux êtres humains plutôt que de tenter d’en saisir l’essence, on pourrait résumer les positions de Camus par la formule que l’on replace au cœur de sa démarche : « Ni victimes ni bourreaux. »
Chercheur indépendant et éducateur de rue, Rémi Larue s’intéresse particulièrement aux notions de révolte, d’histoire et de violence chez Albert Camus. La pensée camusienne est aussi un repère important dans la construction de son éthique professionnelle de travailleur du lien social.
« Albert Camus, la révolte face à la violence », par Le Monde : à lire ici.
Format | 13 x 20 |
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ISBN | 9782385190651 |
Pages | 240 |