Informations complémentaires
ISBN | 978-2-35687-232-6 |
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Pages | 250 |
Format | 13×20 |
22.00€
Il semble impossible, dans les théories contemporaines comme dans les discours politiques, de parler de reconnaissance sans parler de lutte. Que signifie alors précisément lutter pour la reconnaissance ?
Quelles sont les conditions de possibilité de l’affrontement ? Qu’est-ce qui permet de l’identifier, puisqu’il existe des résistances qui restent invisibles ? Pourquoi apparaît-il comme une condition nécessaire de la reconnaissance ?
Ce livre dégage autant une théorie du conflit qu’un diagnostic sur ce qui le contraint dans les démocraties capitalistes contemporaines. Il observe une grammaire répandue de la contestation, la reconnaissance, tout en éclairant la manière dont elle est prise entre idéologie et réification. Il offre ainsi une réflexion sur les conditions d’un antagonisme réellement émancipateur.
L’auteur : Estelle Ferrarese est professeure à l’université de Strasbourg, où elle enseigne la théorie sociale et politique. Ses travaux portent sur l’éthique et la politique de la reconnaissance, la théorie critique de l’École de Francfort, et les théories de l’espace public et de la démocratie.
Elle a récemment édité et traduit Nancy Fraser, Les mouvements du féminisme (Paris, La Découverte, 2012). Elle est l’auteur de Éthique et politique de l’espace public. Habermas et la discussion, (Vrin, 2013), et de Niklas Luhmann, une introduction, (Paris, Pocket /La Découverte, 2007).
ISBN | 978-2-35687-232-6 |
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Pages | 250 |
Format | 13×20 |