Informations complémentaires
ISBN | 978-2-35687-153-4 |
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Pages | 250 |
Format | 13×20 |
17.00€
Le concept de «care», qui désigne tout à la fois une attitude morale – l’attention à l’autre, la sollicitude à son égard – et un ensemble de pratiques destinées à prendre soin des autres, a fait une entrée remarquée dans le débat public au printemps 2010. Tandis que certains y ont vu le pivot d’un projet de société alternatif, d’autres ont immédiatement répliqué que le care ne présentait aucun intérêt politique, voire constituait un concept écran masquant sous une rhétorique en vogue un ensemble de problèmes politiques sérieux, tels que l’accroissement des inégalités ou la permanence des rapports de domination. Face à la polarisation du débat, comme aux malentendus concernant le care auxquels il a donné lieu, cet ouvrage collectif voudrait poser une double question : les théories du care sont-elles dotées d’une portée politique ? Et si tel est le cas, en quoi consiste cette dernière ?
En réunissant les contributions de sociologues et de philosophes qui pensent les pratiques sociales par le biais du concept de care et des théories du care, cet ouvrage souhaite ainsi interroger ce que le care fait au politique et à nos manières de le concevoir, ou autrement dit, comment la prise en compte des activités de care et de l’éthique sociale qui leur est immanente peut faire surgir de nouvelles questions comme de nouvelles perspectives dans notre manière de définir ce que serait une société juste ou décente.
L’auteur : Les contributeurs
– Marc Bessin est professeur de sociologie à l’EHESS et directeur du laboratoire IRIS/CNRS.
– Fabienne Brugère est professeur de philosophie à l’Université Bordeaux III et membre du CREPHINAT.
– Philippe Chanial est maître de conférences en sociologie à l’Université Paris-Dauphine et membre du laboratoire Sophiapol.
– Aurélie Damamme est Maître de Conférences en sociologie à l’Université de Paris VIII et membre du CRESPPA-GTM.
– Estelle Ferrarese est maître de conférences à l’Université de Strasbourg et membre du laboratoire LCSE.
– Marianne Modak, est professeur de sociologie à l’Haute Ecole de Travail Social et de la Santé de Lausanne et membre du laboratoire EESP.
Alice Le Goff est maître de conférences en philosophie sociale et politique à l’Université Paris Descartes. Ses recherches se situent à la croisée de la théorie de la reconnaissance et de la théorie démocratique. Elle est, entre autres, co-auteure avec Marie Garrau de Care, justice et dépendance. Une introduction aux théories du care, Paris, PUF, 2010.
Marie Garrau est agrégée de philosophie et enseigne actuellement dans le secondaire. En 2011, elle a terminé une thèse, effectuée à l’Université Paris Ouest Nanterre La Défense (Laboratoire Sophiapol) sous la direction de Christian Lazzeri, intitulée « L’importance de la vulnérabilité. Essai sur la signification et les implications de la catégorie de vulnérabilité dans la philosophie morale et politique contemporaine ». Ses recherches portent sur les théories du care, de la reconnaissance et le néorépublicanisme. Elle est, entre autres, co-auteure avec Alice Le Goff de Care, justice et dépendance. Une introduction aux théories du care, Paris, PUF, 2010
ISBN | 978-2-35687-153-4 |
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Pages | 250 |
Format | 13×20 |
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