Informations complémentaires
| Format | 13 x 20 cm |
|---|---|
| ISBN | 9782385191894 |
| Pages | 192 |
Quand l’université est gérée comme une entreprise, que reste-t-il du savoir, des métiers, du service public ?
Cet ouvrage propose une lecture critique des effets du nouveau management public sur l’enseignement supérieur et la recherche. En retraçant trois décennies de réformes, il montre comment les universités françaises ont été profondément transformées par l’évaluation permanente, la performance chiffrée et la mise en concurrence généralisée.
Les contributions réunies ici analysent les multiples conséquences de cette managérialisation : précarisation des statuts, alourdissement des tâches administratives, affaiblissement des collectifs de travail, perte de sens des missions. Elles montrent comment les logiques gestionnaires reconfigurent les pratiques professionnelles, les rapports institutionnels, et les finalités mêmes de l’université.
En exposant les tensions qui traversent aujourd’hui l’enseignement supérieur, ce livre ouvre ainsi un espace de réflexion indispensable : comment redonner souffle à un service public de la connaissance, autonome, démocratique et émancipateur ?
Un des rares ouvrages collectifs à articuler enquêtes empiriques et analyse critique pour documenter concrètement les effets du nouveau management public sur l’ensemble des métiers de l’université.
| Format | 13 x 20 cm |
|---|---|
| ISBN | 9782385191894 |
| Pages | 192 |