Jean-Marie Argelès

Longtemps (trop ?), j’ai cru aux matins…

20.00

Le livre

À l’automne de sa vie, l’auteur tente de comprendre par quels mécanismes intellectuels un engagement de jeunesse généreux l’a amené, pendant plus d’un quart de siècle, à ne pas voir la réalité. Ou à refuser de la voir. Du moins celle qui risquait de mettre à mal ses espoirs, ses illusions. C’est aussi à travers l’évocation de souvenirs parfois trompeurs et d’oublis souvent révélateurs qu’il décrit ensuite le long travail de deuil qui suivit sa rupture avec le Parti communiste français, l’effort pour acquérir une pensée indépendante.
Ni règlement de compte, ni autojustification, ce récit qui va de la Drôle de guerre en 1940 jusqu’aux bouleversements de ce début de siècle est un tableau de quatre-vingts ans de vie politique en France. Il évoque par ailleurs l’Autriche des années 1950 ainsi que les deux Allemagnes. Ce témoignage historique fourmille d’anecdotes et de portraits par celui qui, germaniste, enseignant, chercheur et traducteur, fut aussi athlète international avant de devenir familier de la nomenklatura est-allemande comme des cercles dirigeants du PCF. L’affaire du Livre noir du communisme, l’affaire Nolte apparaissent sous un jour nouveau. Ce livre est aussi un roman personnel, sincère et pudique, un Bildungsroman diraient les Allemands.

Plus qu’une autobiographie, un roman personnel, le tableau d’un siècle plein de fureurs et un plaidoyer pour la tolérance.

L’auteur

Jean-Marie Argelès, né en 1936, professeur d’allemand, fut, de 1966 à 1979, un des premiers dirigeants de la fédération parisienne du Parti communiste français. Après sa rupture avec son parti, il participa à la recherche sur l’Allemagne et le communisme, notamment à la revue Communisme. Il poursuit actuellement une carrière de traducteur.

 

Informations complémentaires

Format

16,5 x 23

ISBN

9782356877512

Pages

220

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