Septième long-métrage réalisé par Nanni Moretti, Journal intime (Caro Diario, 1993) est le premier dans lequel le cinéaste apparaît sous les traits d’un personnage qui porte son nom. Le film est-il pour autant une autobiographie, une autofiction, un documentaire ? Un film-bilan qui, se terminant sur l’épilogue rejoué de la lutte de Moretti contre la maladie, se présenterait comme le film de la sérénité enfin acquise ? Au cœur de cet ouvrage, on trouvera bien sûr l’acteur-cinéaste, sa mise en scène, la construction de l’identité multiple qu’il déploie dans son récit, le regard moral qu’il porte sur ses contemporains. Mais au-delà de l’auteur Moretti, si célébré par la critique française, c’est son univers qu’on se propose d’aborder ici selon des axes variés – littéraire, narratologique, esthétique, sociologique, musical – ainsi que par le biais de questions d’intertextualité, d’études de genre et de réception.

Volume publié sous la direction de Aurore Renaut, maître de conférences à l’Institut européen de cinéma et d’audiovisuel (Université de Lorraine). Avec les contributions de Fabienne Costa, Pierre Eugène, Antoine Gaudin, Jean A. Gili, Camille Gendrault, Sébastien Le Pajolec, Olivier Maillart, Mathieu Rasoli, Aurore Renaut, Christel Taillibert et Marguerite Vappereau.

En librairie en novembre 2017,