Informations complémentaires
ISBN | 9782356872821 |
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Pages | 370 |
Format | 13×20 |
22.00€
Chacun sait que les femmes mettent au monde les enfants et que les hommes n’ont pas ce pouvoir, mais la pensée occidentale moderne tend à effacer cette prérogative féminine et l’asymétrie native des sexes. Non moins que l’art ou la littérature, les sciences humaines répugnent à caractériser la femme par sa capacité à donner la vie. L’anthropologie structurale voit en elle un objet d’échange permettant de nouer des alliances plutôt que le vecteur de la continuité des générations ; la théorie œdipienne fait de la mère elle-même un objet libidinal plutôt qu’une gardienne de la vie.
Confrontant de nombreuses données ethnographiques et cliniques avec leurs interprétations communément reçues, cet ouvrage tente de mettre au jour les racines de cette dénégation. Paraissant à l’occasion du centenaire de Totem et tabou, il vise à réhabiliter son principal objectif : ébaucher une anthropologie postulant une source commune à la famille et à la religion, et cherchant à comprendre comment les rituels parviennent à conjuguer la violence et le sacré, à entrelacer don de mort et don de vie.
Lucien Scubla est chercheur en anthropologie. Après avoir appartenu au Centre de recherche en épistémologie appliquée de l’École polytechnique, il est actuellement chercheur associé à l’Institut Marcel Mauss de l’École des hautes études en sciences sociales. Il a publié Lire Lévi-Strauss (Odile Jacob, 1998) et préfacé la traduction française d’un livre posthume d’Arthur Maurice Hocart, Au commencement était le rite. De l’origine des sociétés humaines (La Découverte, 2005).
ISBN | 9782356872821 |
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Pages | 370 |
Format | 13×20 |