Combattre un génocide
Un historien face à l’extermination des Tutsi du Rwanda (1990-2024)20.00€
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Le livre
Face au génocide des Tutsi (1994) et à sa préparation systématique avec la caution de la France (sans intention de s’associer à l’entreprise criminelle du régime allié contre les minorités tutsi et hutu d’opposition), Jean-Pierre Chrétien se dresse contre la catastrophe.
Il le fait par une production de connaissance, laquelle est transmise par des conférences, des articles dans la presse, des alertes dans la presse – autant d’écrits décisifs, mais épars et que ce livre décide de réunir, ce qui n’avait jamais été fait.
Ce livre est donc un événement alors que les récents travaux (dont le rapport de la Commission Duclert) donnent raison et rendent justice à l’engagement de connaissance de Jean-Pierre Chrétien il y a trente ans.
La 30e commémoration du génocide des Tutsi doit relever et saluer, preuves en main, le courage d’un historien qui a été très attaqué pour son engagement alors que ses analyses étaient fondées et que son combat était juste. Ce livre est aussi une réhabilitation et une leçon pour les générations présentes et futures.
L’auteur
Jean-Pierre Chrétien est historien de l’Afrique des Grands Lacs, spécialiste du Burundi, venu à l’étude du génocide des Tutsis en raison de la propagande ethniciste qui a submergé le Rwanda.
PRESSE
. Le Monde Diplomatique :
Ce recueil qui rassemble les écrits de Jean-Pierre Chrétien, spécialiste de la région des Grands Lacs, sur les événements de 1994 au Rwanda est dû à l’initiative salutaire de l’historien Vincent Duclert, président de la commission de recherche sur la France et le génocide des Tutsis. Dès 1990, Chrétien n’a cessé d’alerter, à travers des articles de recherche, des articles de presse ou des courriers adressés à des responsables politiques français, sur la mise en place d’une politique génocidaire par le gouvernement rwandais, fortement soutenu par le pouvoir mitterrandien. Il a inlassablement expliqué que les massacres n’étaient pas le fruit d’une haine atavique entre Hutus et Tutsis, mais le choix politique d’un régime autoritaire acculé par la rébellion du Front patriotique rwandais et par une opposition démocratique de plus en plus puissante. La fin de l’ouvrage est consacrée à son combat pour la vérité au sujet de la politique française, à son travail d’expertise auprès du Tribunal pénal international pour le Rwanda et à sa lutte contre le négationnisme. — Tangi Bihan